Menu
Devenir un rédacteur web 5 étoiles

5 (+1) Secrets pour Mitonner votre Titre aux Petits Oignons

Bien souvent négligée, la rédaction du titre est souvent LA dernière étape à franchir avant la mise en ligne de son article de blog. Généralement rédigée en deux minutes parce que « bon j’y ai quand même déjà passé 10h sur cet article », on peut souvent avoir tendance à bâcler le fruit de son travail en un clic. Aïe… Grossière erreur… Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est grâce à votre titre que votre article sera lu !

Faites vous-même l’expérience. 

Je vous invite à vous rendre à la FNAC dans votre rayon préféré (non Kévin, pas celui des consoles et des jeux vidéos), je parle d’un rayon consacré à la lecture. 

Vous y êtes ? 

Bien. 

Expliquez-moi les raisons pour lesquelles vous préférez acheter ce livre de cuisine vegan plutôt que celui-là ? (tatata, on ne retourne pas les livres pour comparer les prix Kévin)

Je vous demande de ne vous concentrer que sur leurs couvertures, sans en examiner le contenu. 

La couverture de l’un vous fait-elle plus envie ? Par couverture, j’entends le titre, le graphisme, les couleurs. Ce que dégage l’ouvrage à première vue. 

J’imagine que oui et pour votre article, c’est la même chose. Votre contenu est certainement très intéressant. Vous avez passé du temps à l’illustrer, effectué un travail pointu pour exposer vos idées mais si votre titre est « nul », personne ne le consultera et ce sera le « flop » total. Vous aurez perdu votre temps et ce n’est sûrement pas ce que vous souhaitez.

N’hésitez pas à comparer le titre de votre article à une apparence lors d’un entretien d’embauche. Elle doit donner une bonne première impression à votre interlocuteur et l’envie d’en savoir plus.

Vous ne voulez pas que votre titre soit en jogging avec des baskets trouées, enfin ! 

Non loin de vous démoraliser, certains copywriters vous diront même qu’il faut passer autant de temps à rédiger le titre de votre article que l’article en lui-même. 

Si vous êtes une tortue qui commence juste la rédaction, je vous vois déjà faire les gros yeux.

Mais pas de panique. D’après mon conteur préféré, la tortue franchit toujours la ligne d’arrivée.

Allez, on respire.

Découvrons ensemble 5 secrets pour décoiffer vos lecteurs avec un titre haut en couleur.

Disclaimer : Dans cet article, je pars du principe que votre contenu est inspirant et de qualité. Je rappelle donc qu’aucun précepte divin ne saura combattre l’inefficacité d’un article laissant à désirer, en dépit d’un titre réussi. 🙂


1. Signez un pacte avec votre lectorat

Vous l’ignorez peut-être mais écrire un titre d’article, c’est un peu prêter serment avec son lectorat

Tout d’abord, il est important de rappeler qu’il n’est pas judicieux d’ écrire un article dans l’unique but d’écrire un article. Votre lecteur doit avoir l’habitude d’en tirer quelque chose d’extrêmement précieux à ses yeux. Il est là pour obtenir une information de qualité, qu’il cherche désespérément depuis 4 minutes. Et croyez moi, 4 minutes dans le cerveau d’un lecteur… c’est très long. 

En effet, votre internaute doit être capable de comprendre votre sujet de manière claire, mais surtout ce que votre contenu va lui permettre de solutionner. Votre titre doit donc lui exposer le bénéfice qu’il obtiendra, le problème qu’il parviendra à résoudre ou encore la leçon qu’il en tirera. 

Même si votre objectif est d’être lu, je vous déconseille de rédiger un titre aguicheur, au détriment d’un contenu qui n’est pas à la hauteur… Il n’y a rien de pire que de créer la frustration dans le cerveau d’un lecteur. 

Oui, on peut le dire, il aura clairement l’impression qu’on s’est foutu de lui. Et je peux vous assurer qu’il ne reviendra pas de si tôt. 

Et puis à force de créer un sentiment de déception chez vos lecteurs, Google notera également une augmentation significative de votre taux de rebond. Résultat ? Il vous déclassera progressivement dans ses résultats de recherche

Et ça, c’est moche.

Cher lecteur, je te promets…

Imaginons que vous teniez un blog de pâtisserie

On peut imaginer qu’au moment des fêtes de fin d’année, les passionnés de cuisine rêvent de préparer leur propre bûche.

Comme vous êtes malin, vous y avez déjà pensé et vous leur concoctez une petite recette depuis bientôt un mois. 

Mais ce qu’on ne sait pas et que je vous invite à deviner, c’est qu’Isabelle, fervente amatrice de pâtisserie travaille toute la semaine précédent le 24 décembre. Il lui faudra donc une recette simple et rapide à réaliser

Vous ignorez aussi que sa tante Simone ne mange plus de gluten depuis bientôt 2 ans et que son cousin Thomas se proclame vegan depuis le mois dernier. 

Je vous vois sourciller. Moi aussi, j’ai envie de lui répondre : « Mmmh, écoute la bûche, achète-là et fais croire que c’est toi qui l’a faite ». 

Oui mais non, elle ne veut pas lire ça Isabelle. Alors pour l’aider, on liste ses problèmes

Dénicher une recette de bûche

  1. rapide à réaliser ;
  2. végétalienne ;
  3. sans gluten ;
  4. et dont la présentation attise les papilles. On s’en doute, mais l’apparence d’une bûche de Noël est très importante. Pas question d’être à l’origine d’un règlement de compte parsemé de « t’as laissé la bûche reposer trop près du four ? » ou encore « je pensais que tu regardais Le Meilleur Pâtissier et pas Le Meilleur Pâti-chier », en imaginant la lourdeur des « oh-oh-oh » d’oncle Robert, massacrant tout le mal qu’Isabelle s’était donné. 

Chaque problème a sa solution

Voilà 4 problèmes que votre lectorat peut potentiellement rencontrer. 

Alors, bien-sûr on évitera les titres du type : « Une superbe bûche de Noël pour un super repas en famille » (youhou)

Si vous me suivez, vous comprenez bien que premièrement, votre thématique doit s’adapter aux attentes de vos lecteurs, autrement dit à la cible

Deuxièmement, le titre doit rappeler son problème. Ici, il s’agit de trouver « une recette de bûche de Noël à la fois vegan, sans gluten et réalisable en peu de temps ». 

Et enfin, le titre doit contenir cette promesse.

On optera donc davantage pour un titre du type : « 8 conseils pour une bûche de Noël vegan et sans gluten (en 1h) ».

Démonstration

Dans notre cas d’étude, on s’adresse bien :

1. Aux amateurs de pâtisserie ou à toute personne qui souhaite réaliser sa bûche maison en utilisant les mots-clés « bûche de Noël ».

Dans le titre, on rappelle bien le problème. Ici, il s’agit de :

2. Trouver une recette de bûche de Noël vegan, sans gluten et réalisable en peu de temps.

Et enfin, on annonce la promesse :

3. On promet « 8 conseils » à notre lecteur.

Facile, non ?


2. Créez des images mentales

Émouvoir ses lecteurs est un véritable art. Et certains le manipulent avec talent.

Vocabulaire, adjectifs et figures de style ont un rôle déterminant sur votre contenu. Ils permettront de mobiliser les sens de vos lecteurs, tels que l’ouïe, la vue ou encore le goût. En utilisant un langage sensoriel, c’est une profusion d’émotions que vous déclencherez chez vos internautes.

Les neurosciences ont souvent démontré que la mobilisation des sens avait le pouvoir de maximiser l’attention et marquer plus fortement les esprits.

Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n’oublierons jamais ce que vous leur avait fait ressentir.

MAYA ANGELOU

Alors croyez-moi, si vous réussissez à toucher votre lecteur en plein coeur, vous ne serez plus considéré comme un simple rédacteur, mais comme un véritable conteur

Le pouvoir des adjectifs

Pour y parvenir, commencez par reconsidérer vos adjectifs et optez pour des adjectifs positifs et mélioratifs, qui illuminent vos propos.  

La puissance des verbes d’action

Démultipliez la puissance de vos titres avec des verbes d’actions. Privilégiez ceux qui favorisent la création d’images mentales. Par exemple, évitez le côté scolaire des verbes « être », « faire » et « avoir ». 

Ci-dessus, j’ai utilisé le verbe « illuminer ». 

Mais j’aurais très bien pu écrire : « optez pour des adjectifs positifs et mélioratifs, qui appuient vos propos ».

Mais non, bof, trop fade.

Quand j’utilise le verbe « illuminer », vous voyez davantage où je veux en venir, non ?

La profondeur de la visualisation mentale

Entretenez la capacité de visualisation de vos lecteurs en ayant recours aux métaphores et aux techniques du storytelling.

Notre cerveau est incroyable. Tu lui donnes un mot, un contexte, une description et hop il t’en fait une série Netflix.

À l’heure où je vous écris ces quelques lignes, deux petits chatons blancs juste en face de moi sont en train de jouer avec une épingle à linge en s’échangeant des « miou miou miou ».

Maintenant que je vous ai dit ça, votre cerveau a sûrement programmé cette image. Vous vous imaginez la présence et la petite voix fluette de ces 2 petites boules de poils, n’est-ce pas ? 

Peut-être même que dans votre imaginaire, la scène se déroule chez vous. Autrement dit, vous avez transféré mon histoire dans votre contexte. 

Racontez une histoire à vos lecteurs ! Élargissez votre vocabulaire et soyez précis. Servez-vous des images mentales pour rédiger vos titres. En utilisant ces techniques, ils gagneront en valeur et en profondeur. C’est promis.


3. Pratiquez l’art de la vulgarisation

« Dis, pourquoi est-ce qu’il pleut ? », « Et pourquoi le ciel il devient gris quand il pleut ? », « Et pourquoi les nuages on dirait du coton ? », « Dis, pourquoi les escargots ils aiment la pluie ? »

Aarrrrrrrggggg. 

Je vous présente Théo, 5 ans, vraiment trop curieux. 

Seulement voilà. Théo est certainement tout aussi curieux que le sont vos lecteurs

J’aurais pu expliquer à Théo que si les escargots aimaient tant la pluie c’était en parti dû à la physiologie particulière de ce gastéropode à coquille, qui en raison de son épiderme, patiente tranquillement en attendant l’humidité de sorte à ne pas avoir besoin de fabriquer de mucus pour diminuer les forces du frottement qu’il y a avec le sol. 

Théo m’aurait certainement regardé avec un air dubitatif. Il aurait globalement compris ma réponse mais aurait réitéré sa question quelques jours plus tard avec quelqu’un d’autre. 

Pourquoi ? 

Parce que ma réponse non vulgarisée ne l’aurait pas totalement satisfait. Trop alambiquée, trop complexe, il aurait espéré autre chose. 

Il aurait attendu de moi que je continue d’allumer cette flamme de la connaissance tout au fond de lui. Et moi qu’aurais-je fait dans tout cela ? 

J’y aurais déversé un puissant seau d’eau. (bouuuuh c’est maaal) 

Un titre accessible à tous

Alors, pour ne pas produire l’erreur que j’ai failli commettre avec Théo, il va falloir être capable d’expliquer ce que vous faites à vos lecteurs en vous adressant à eux comme s’ils étaient des enfants ou des novices

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je ne vous demande pas de jouer les « nounous » ni de prendre vos lecteurs pour des… (enfin, vous avez compris), mais d’employer un vocabulaire simple et compréhensible par tous. 🙂

Votre lecteur vient sur votre blog dans l’espoir de trouver des réponses précises à ses questions. Alors, au lieu de vouloir passer pour un expert, on cherchera dans un premier temps à être compris. On optera donc pour un titre di-dac-tique

On s’imagine souvent que donner des conseils en employant un vocabulaire compliqué c’est la grande classe et un moyen d’être respecté.

Mais rappelez-vous

Si votre lecteur ne comprend pas ce que vous dites, il ne vous lira plus, et par définition votre audience chutera. Je dirais même que ça peut complètement le refroidir. Il y a deux solutions. Soit il se dira : « Oh l’autre, vous l’avez vu ? Il sort sa science là comme ça » ou alors comme Théo, il s’étonnera : « Ouch, ça a l’air trop calé pour moi, je ne vais rien comprendre. Je vais voir si je peux trouver une réponse plus simple ailleurs »

Alors, gardez ça pour les soirées entre amis.

Et encore.


4. Mêlez précision et originalité (mais pas trop quand même)

Maintenant qu’on a tous internet et qu’on est beaucoup à savoir comment bien rédiger un titre, vous allez me dire : « Ok mais si on rédige tous la même chose, comment être sûr qu’on lira mon article et pas celui de Jean-Sébastien ? »

Mmm, excellente question !

Tout simplement, en faisant preuve d’originalité mais surtout de précision

Derrière chaque problématique généraliste, il y a les questions que vos lecteurs n’osent pas toujours s’avouer mais qui attireront grandement leur attention si vous mettez le doigt dessus. 

Pour rédiger un bon titre, n’hésitez pas à aller plus loin dans votre réflexion. 

Pourquoi est-ce que mon lecteur veut résoudre CE problème ?

Par exemple, chaque année, juste avant l’été, on voit défiler sur le web tout un tas d’articles du type :  « Comment maigrir avant l’été ? », « Perdre 3kg avant l’été : on vous dit tout », « Le top 10 des aliments pour maigrir avant l’été » etc. 

Les auteurs de ce type d’articles imaginent souvent que l’objectif est de cibler toutes les personnes qui souhaitent perdre du poids. Mais si l’on va plus loin dans la réflexion, l’objectif de « perdre du poids » est intimement lié à l’image de soi. 

Comprendre pour surprendre

En général, si l’été on souhaite perdre du poids, c’est pour une raison bien plus spécifique que juste « perdre du poids ». En soit, on peut vouloir perdre du poids toute l’année. Ce qui change en été, c’est que c’est la saison des plages et que l’on est quand même plus susceptible de porter des tenues légères qu’une combinaison de ski 100% camouflante.

Généralement en été, si je souhaite perdre du poids, c’est plutôt pour :

  • pouvoir exposer mes jambes et porter de jolies robes à fleurs au bureau ;
  • réduire la cellulite présente sur mes fesses et enfin oser retirer mon short sur la plage ;
  • avoir un corps de déesse et rencontrer l’amour à Santorini ;
  • être à l’aise en maillot de bain sans me sentir ridicule à côté de ma copine Joséphine qui fait taille 34 (et cela de 7 à 77 ans).

Dans cette logique, on optera pour un titre plus ciblé et plus décalé du type « 10 astuces pour illuminer vos jambes et faire craquer les surfeurs » ou encore « 5 maillots de bain pour mettre en valeur son corps de déesse ». 

Comme les images sont très évocatrices, ce genre de titre aura souvent le bénéfice de faire sourire et décomplexer vos lecteurs

…ce qui les incitera à cliquer sur votre lien pour lire le contenu de votre article


5. Optimisez vos titres

Maintenant que nous avons parlé du fond, intéressons-nous un peu à la forme !

Less is more : un titre court mais 100% efficace

Pour optimiser votre balise TITLE et booster votre référencement naturel, il faudra vous contraindre à une longueur située entre 55 et 65 caractères

Ne me demandez pas pourquoi, ce sont les règles établies par Google. 

Et comme Google règne en maître, on écoute Google :). 

De toute façon, si vous ne respectez pas cette règle, votre titre sera tronqué dans la page des résultats de recherche...

Et ça aussi, c’est moche.

Personnellement, j’utilise le plug-in Yoast SEO sur WordPress. Il m’est indispensable pour savoir si ma balise TITLE est trop longue ou au contraire trop courte.

Un peu de mathématiques

En vous enfonçant dans les abysses du web, vous avez probablement dû constater que les titres d’articles contenant des chiffres étaient très populaires.

« 10 secrets sur les manchots », « 20 choses à savoir sur le corps humain » , « les 5 meilleurs films de tous les temps »… d’après BuzzSumo, ces formulations de titres font partie de celles qui génèrent le plus d’engagement.

Comme je vous l’expliquais un peu plus haut, les chiffres permettent généralement de matérialiser une promesse. Ils sont donc considérés comme une valeur sûre aux yeux des internautes. 

Notre cerveau aime recevoir une information à la fois précise et synthétique. Alors, les chiffres forcément, ça lui plait bien. 

Bon, bien sûr on évitera de ne rédiger que des titres à chiffres

Les mathématiques, c’est comme les antibiotiques hein, c’est pas automatique

Les chiffres énigmatiques

Astuce !

Si vous aimez titiller l’attention de votre lecteur, ayez recours aux chiffres impairs.

Les internautes ont tellement l’habitude de lire des chiffres « ronds », tels que « 5 », « 10 », « 12 », qu’ils jugeront étrange voire même énigmatique qu’un titre puisse comporter un chiffre inhabituel

« 11 conseils ? Oh mais pourquoi 11 ? » se diront t-ils avec stupéfaction.

Cependant, on évitera quand même les titres du type : « 101 astuces pour voyager pas cher ». 

Ça fonctionne bien pour « Les 101 Dalmatiens », mais c’est tout. 

Sinon, soyons honnête, ça décourage. 

La Camel Case (ou casse de chameau)

Si je vous dit « Camel Case », vous me dites ?

« Relis le conseil n°3 sur l’art de la vulgarisation », probablement.

Et vous auriez raison.

Alors, petite explication. 

La Camel Case a tout d’abord été utilisée pour rendre plus lisible les expressions contenant plusieurs termes liés sans espace, en indiquant certaines lettres en majuscules.

En voici quelques exemples : iPhone, PlayStation, MasterCard (ceci n’est pas un placement de produit)

L’oeil passe de lettres en majuscules à d’autres en minuscules, rappelant ainsi les bosses d’un chameau (d’où le nom de cette technique).

JePeuxMêmeÉcrireCommeÇaVousComprenezToutCeQueJeSuisEnTrainDeVousExpliquer.

Mais revenons-en à nos moutons. Euh, que dis-je. À nos chameaux.

En SEO, on utilise la Camel Case pour fournir plus de visibilité aux titres des pages web dans les résultats de recherche.

En quelques fractions de secondes, cette technique permet de diriger le regard d’un internaute vers votre titre, particulièrement mis en valeur dans toute cette masse d’informations.

La suite, vous la connaissez…

Bonus

Et puis, pour assaisonner ces 5 conseils, je vous en donne un petit dernier pour la route. Celui-là ne dépendra pas forcément d’une « méthode » mais plutôt de bon sens. 

Comme je vous le disais tout au long de cet article : il faudra vous efforcer de proposer un titre intrigant qui sort de l’ordinaire MAIS (vous voyez que j’insiste sur le mais) veillez bien à ce qu’il s’adapte à votre type de contenu

La cohérence de l’information

Rappelez-vous une chose, si votre article contient :

  • un contenu purement informatif (dans le jargon on parle d’info-service). Soyez factuel et allez à l’essentiel. Si l’on traite d’un sujet sérieux comme la guerre en Syrie, on évitera évidemment d’en faire de l’humour. Cela pourrait être très mal perçu de la part de votre lectorat.
  • un contenu amusant. Jouez plutôt sur les émotions en saupoudrant votre titre de termes précis qui révèleront le côté « fun » de votre article. Topito est le roi dans ce domaine :
  • un contenu qui suscite la curiosité. Le lecteur cherchait sûrement autre chose, mais maintenant qu’il a lu le titre de votre article, c’est terminé, il n’a qu’une envie :

CLIQUER !!!

On retrouve souvent ce genre de titre sur Facebook : « Ce que fait ce poney avec ses pattes est juste incroyable ! ». 

Ne faites pas genre, on crève tous d’envie de savoir ce que fait ce poney. 

Ou encore « Vous ne verrez plus jamais le Titanic de la même manière ». 

Aarrg. Vraiment trop tentant.

Voilà, c’est terminé pour aujourd’hui. J’espère sincèrement que cet article vous aura plu et qu’il vous permettra de trouver l’inspiration pour élaborer des titres alléchants, qui donnent l’envie d’être dégustés tout cru.

N’hésitez pas à me les partager dans les commentaires ! 


Commentaires

    Laissez-moi un commentaire